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AGRICULTURE
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03/05/02 |
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»Peste porcine: analyses négatives |
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Les analyses sérologiques pratiquées dans 9 exploitations de Lorraine se sont révélées négatives, a-t-on appris vendredi |
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Ces analyses sérologiques, dans les élevages de porcs en relation avec l'exploitation contaminée, étaient destinées à déterminer l'origine de la peste porcine qui s'est déclarée à Chémery-les-Deux, en Moselle.
Le dispositif de protection, comme l'interdiction de circulation des porcs, restera actif en attendant d'ultimes résultats d'analyses, lundi.
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Toutes les expéditions de porcs ou de sangliers venant de Moselle et de Meurthe-et-Moselle restent suspendues au moins jusqu'à mercredi, jour où le Comité permanent européen sur la santé animale se réunit pour faire le point sur les cas de fièvre porcine découverts en France, en Allemagne et au Luxembourg.
Le ministère de l'Agriculture avait confirmé lundi la présence du virus de la peste porcine classique à Chémery-les-Deux où les autorités sanitaires avaient fait abattre par précaution les 395 porcelets.
Un cadavre de sanglier porteur de la maladie avait été découvert le 10 avril dans une commune de Moselle.
Cette maladie infectieuse, qui touche les porcs et les sangliers, est due à un virus non transmissible à l'homme mais extrêmement contagieux pour le cochon. |
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»Les éleveurs de porcs inquiets |
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La Fédération nationale porcine a appellé jeudi la filière à refuser la psychose, les éleveurs bretons (60% de la production nationale) craignant que la crise, après la chute des cours, ne fasse chuter les exportations.
Depuis quelques semaines, la baisse des cours est régulière et le producteur vend actuellement à un prix inférieur au coût de revient, estimé entre 1,30 et 1,40 euro.
La France, grosse exportatrice de porcs (vers l'Europe notamment), pourrait voir la Corée du Sud et le Japon, deux gros débouchés, maintenir leur embargo décrété il y a un an sur le porc français en raison de la fièvre aphteuse.
Pour éviter ce phénomène, la filière porcine attend des autorités françaises de faire reconnaître aux pays tiers "le principe de régionalisation" de l'épidémie. |
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